Espace Beaurepaire - Exposition 30 août au 5 septembre 2021 
55 jours d’éloignement. 55 jours d’emprisonnement. 55 jours entre quatre murs, avec une seule vue pour horizon, celle que j’entrevoyais depuis ma fenêtre.

Physiquement contrainte, c’est par un objectif pictural, stimulus de l’imagination, que j’ai pu m’évader : dessiner cette vue. Un arbre, des fleurs en pot, une grille, l’immeuble voisin, tous à la fois immuables et pourtant marqués chaque jour d’imperceptibles changements.

J’ai réalisé mes 55 dessins sur de petits carnets à croquis, de format A5. C’est à peu près tout ce dont je disposais, ne pouvant plus accéder à mon atelier de peinture. Cette succession de croquis m’a permis de saisir l’écoulement du temps et les infimes transformations qui l’accompagnent : une feuille qui grandit, un éclairage qui évolue, une ombre qui apparaît, comme en écho aux évolutions, jour après jour, de mes humeurs et de mes affects.

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